Vingt ans déjà ! Cela fait deux décennies que la Fondation Benoit aide les jeunes adultes à trouver leur voie dans la vie. Alors, à l’occasion de cet anniversaire, la fondation a décidé de prendre de la hauteur. Comme elle le fait toujours ? Oui, mais cette fois l’aérostier s’appelle… Bertrand Piccard !
Quand elle a créé la Fondation Benoit en 2001, Nicole van Hullebusch avait coutume de dire : “on peut être jeune, en bonne santé, avoir tout pour soi… Et pourtant avoir du mal à trouver son chemin”. Elle voulait donc que sa fondation soit un lieu d’accueil pour ces jeunes, entre dix-huit et trente-cinq ans, sans gros problèmes apparents mais peinant à trouver une place dans la société.
Vingt ans après, avec l’aide de quatre psychologues, c’est ce qu’elle continue de faire. Mais pas seulement. Depuis, la Fondation a également développé une activité de mécénat avec des associations qui proposent des activités concrètes à des jeunes adultes (permaculture, théâtre, HoReCa…).
Une mission plus que nécessaire
Très clairement, la crise sanitaire et les confinements qui l’ont suivie ont mis en lumière l’importance prépondérante des choix que nous posons pour être sereins. “Avec la crise, le nombre de jeunes adultes demandeurs d’un accompagnement n’a pas explosé. En revanche, leur profil a un peu évolué”, explique Annick D’Ursel, coordinatrice de la Fondation Benoit. En résumé : alors que la majorité des jeunes frappant à la porte de la Fondation auparavant étaient plutôt des jeunes en échec scolaire, traînant derrière eux un mauvais choix d’études, les équipes de la Fondation Benoit ont vu beaucoup de jeunes trentenaires qui ne retrouvaient pas dans leur début de carrière. “C’était assez logique. Il s’agissait de premiers boulots, sans possibilité de rencontrer ses collègues, de prendre le pouls de son entreprise, de donner un sens à son activité professionnelle”, détaille Annick.
D’une manière générale, l’activité de la Fondation Benoit est plus déterminante que jamais à mesure que le temps de passage entre l’adolescence et l’âge adulte augmente. “Les études sont plus longues, plus spécialisées, on commence dans une matière pour recommencer et terminer dans une autre, on change de travail plus facilement… Les projets personnels mettent plus de temps à se dessiner.”
Prendre de l’altitude avec Bertrand Piccard
Outre l’accueil et le mécénat, la Fondation Benoit mène également une activité de sensibilisation à un plus large public aux questions qui l’animent. Pour cette année anniversaire, elle a donc demandé à Bertrand Piccard de tenir une conférence, le 7 octobre prochaine, à Flagey autour d’un thème cher à la Fondation : “s’élancer vers l’avenir”. “Bertrand Piccard, ce n’est pas qu’un aventurier, c’est aussi un psychiatre, ce qui donne un tout autre poids à son propos quand il évoque l’âme, par exemple. Il va bien plus loin que le simple développement personnel, explique Annick D’Ursel. Il mettra également en avant les initiatives durables et… rentables ! Car on ne se lance pas n’importe comment !”.
Une soirée qui s’annonce très riche et donnera l’élan à la Fondation Benoit et à tous les jeunes adultes qu’elle soutient… pour les vingt prochaines années au moins !
Par Martin Boonen